Ce que l’industrie m’a appris sur la rigueur… et que j’applique aujourd’hui dans la formation (Formation-Industrie)
- Logos Formation
- 13 nov.
- 3 min de lecture
L’industrie est une véritable école à mes yeux.
On y apprend la rigueur, la technique, mais aussi bien d’autres compétences que je continue d’utiliser aujourd’hui dans mon métier de formateur.
Dans cet article, je voudrais partager avec vous quelques-uns de ces enseignements.
🔧 L’organisation
S’il y a bien une compétence indispensable dans le milieu industriel, c’est l’organisation. Entre les commandes à honorer, les délais à respecter et les imprévus à gérer, il faut savoir anticiper, planifier et prioriser.
Organiser son travail, c’est savoir dans quel ordre fabriquer les produits, connaître le temps nécessaire à chaque étape, préparer les éléments à l’avance…Une bonne organisation, c’est du temps gagné sur chaque aléa, et une sérénité de travail bien plus grande.
🧠 L’esprit d’analyse
Je le dis souvent : un opérateur industriel ne doit pas être un simple “pousse-bouton”. Il doit comprendre ce qui se passe à chaque fois qu’il agit sur une machine.
Comprendre un circuit, savoir lire des documents techniques, observer le comportement des équipements…Cet esprit d’analyse est essentiel pour diagnostiquer une panne, améliorer un process ou assurer la qualité d’une production. C’est cette curiosité technique qui fait la différence entre exécuter un travail et le maîtriser.
🤝 Le travail d’équipe
L’industrie est avant tout un travail collectif. Même lorsque l’on travaille seul à un poste, notre production impacte celle de l’équipe suivante. Une panne, un retard, une erreur — tout cela se répercute sur la chaîne.
Travailler en équipe, c’est apprendre à se coordonner, à communiquer, à comprendre la place de chacun dans la production. C’est un apprentissage humain aussi précieux que la technique elle-même.
🥛 Mon expérience à la pasteurisation (Formation-Industrie)
Quand je travaillais comme opérateur en pasteurisation, nous produisions différents types de lait : standard, bio, de montagne, de Lozère…Chaque type avait ses spécificités et ses volumes hebdomadaires. Je devais donc m’organiser rigoureusement pour répondre à la demande, parfois même sur la journée.
Il fallait anticiper la préparation, le stockage, la pasteurisation, vérifier la matière grasse (16 g/L !), et ajuster si nécessaire. La curiosité que j’avais pour le circuit de pasteurisation m’a poussé à l’étudier en détail : je connaissais chaque vanne, chaque échangeur, chaque capteur. Résultat : en cas de panne, je pouvais rapidement localiser le problème et orienter la maintenance.
C’est à cette époque que j’ai compris que la connaissance et la curiosité technique sont les meilleures alliées de l’efficacité.
🎓 Et aujourd’hui, dans la formation ?
Tous ces enseignements, je les retrouve aujourd’hui dans mon métier de formateur.
L’organisation, d’abord : entre la création de supports, les tâches administratives et la préparation des sessions, elle est essentielle pour offrir un cadre clair aux apprenants.
L’esprit d’analyse, ensuite : analyser mes pratiques, comprendre pourquoi un cours a bien (ou mal) fonctionné, m’adapter aux besoins de chaque apprenant. Chacun apprend différemment, et c’est à moi de trouver le bon chemin pour chacun.
Le travail d’équipe, enfin : un formateur n’est jamais seul. Il travaille avec ses collègues, ses responsables, les partenaires extérieurs… tout cela au service des bénéficiaires.
🔩 En conclusion
On pourrait croire que l’industrie et la formation sont deux mondes différents. Mais en réalité, ils partagent bien des valeurs communes : la rigueur, la réflexion, l’entraide et la passion du travail bien fait.
C’est pourquoi, pour moi, l’industrie restera toujours une grande école — une école de vie.
Merci d’avoir lu cet article 🙏
N’hésitez pas à commenter ou partager : j’aimerais beaucoup connaître votre expérience ou votre regard sur ces passerelles entre industrie et formation.
– Jérôme Saby (Formation-Industrie)










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