Ce que le métier de la formation m’a appris (Formation-industrie-insertion-professionnelle-agroalimentaire)

Avant de devenir formateur, j’étais ouvrier dans l’industrie. Je voyais le monde de la formation comme un univers très éloigné du mien. Pour moi, c’était un métier purement intellectuel, réservé à ceux qui avaient "le nez dans les bouquins".

Et puis j’y suis entré.

Dans cet article, je vous partage ce que j’ai découvert, et ce que ce métier m’a appris.

Mon arrivée dans la formation (Formation-industrie-insertion-professionnelle-agroalimentaire)

Tout a commencé en 2023. Avant de pouvoir enseigner, j’ai dû moi-même me former pour obtenir mon diplôme. Une formation exigeante, aussi bien cognitivement qu’émotionnellement. Elle m’a donné les bases, mais surtout, elle m’a ouvert les yeux sur la richesse de ce métier.

🧠 L’aspect cognitif : bien plus qu’enseigner un contenu

Être formateur, ce n’est pas seulement transmettre un savoir. C’est :

• Se mettre à jour en permanence sur les évolutions du secteur (techniques, normes, lois...).

• Réfléchir à comment transmettre efficacement ce savoir.

• Créer des supports vivants, interactifs, qui captent l’attention et donnent envie d’apprendre.

• Adapter son discours à des personnes qui n’ont ni le même parcours, ni les mêmes facilités.

C’est aussi transmettre une passion, pas juste des connaissances. Et surtout, comprendre une chose essentielle :

Le cœur de la formation, ce n’est pas le formateur. C’est l’apprenant. Le formateur, lui, est là pour faciliter le chemin.

🤝 L’aspect humain : accompagner des parcours de vie

Quand je parle d’émotionnel, je parle surtout de l’humain.

En formation, on est face à des personnes, pas à des cases à cocher. Des gens avec des histoires, des blessures, des forces, des rêves.

Parfois, ce sont des personnes en grande difficulté. Et notre rôle, c’est de comprendre, sans jugement. D’aider, d’écouter, de donner les clés qui peuvent faire basculer une vie.

Je pense à cet homme, né au Soudan, qui a fui la guerre pour rejoindre la Libye, puis la France. Il ne parlait pas notre langue, mais il voulait absolument travailler dans le BTP. Il suivait des cours de français, utilisait son téléphone pour faire ses démarches, toujours avec le sourire. Ce genre de personne vous marque à jamais.

Mais la vérité, c’est que chaque stagiaire m’apprend quelque chose. Et c’est ce qui rend ce métier si fort.

Une pièce du puzzle

Je croyais que ce métier n’était pas pour moi. Aujourd’hui, j’en suis tombé amoureux.

Être formateur, c’est avoir la chance d’être une pièce du puzzle dans la vie de quelqu’un. Une petite pièce qui, une fois en place avec les autres, contribue à former une belle image d’avenir, de réussite, de fierté.

Merci de m’avoir lu jusqu’ici.

Si cet article vous a parlé, n’hésitez pas à commenter, partager ou simplement me dire ce que la formation vous a appris, vous aussi.

Jérôme Saby

Formateur & passionné par les parcours humains (Formation-industrie-insertion-professionnelle-agroalimentaire)