Former des adultes vs former des jeunes … Même approches? (Formation-insertion-professionnelle)

En tant que formateur indépendant, j’ai eu la chance d’intervenir auprès de publics très différents : des adultes en reconversion, et des jeunes en insertion. Deux univers qui peuvent sembler éloignés… et pourtant, former ces deux publics repose sur des bases communes : l’écoute, l’adaptation et l’envie de transmettre.

Dans cet article, je souhaite partager avec vous les forces et les freins que l’on peut rencontrer avec chacun de ces publics, et les méthodes pédagogiques que j’utilise pour les accompagner avec bienveillance et efficacité.

👨‍🏫 Former des adultes : entre vécu et blocages (Formation-insertion-professionnelle)

Former un public adulte, c’est avant tout former des personnes avec une histoire. Certaines ont déjà un solide parcours professionnel, d'autres n'ont peut-être pas travaillé depuis longtemps, mais toutes ont une chose en commun : une expérience de vie.

Les freins les plus fréquents

• "Je sais déjà" : il arrive qu’un stagiaire, fort de ses expériences, pense ne rien avoir à apprendre. Dans ce cas, je valorise ses compétences en le sollicitant pour aider le groupe. Sans le dire directement, je le transforme en “co-formateur”. Résultat : il se sent reconnu, utile… et ouvert à apprendre de nouvelles choses.

• "Je suis trop vieux pour apprendre" : certains adultes ont une histoire compliquée avec l’école. L’idée même de “se former” les replonge dans un passé douloureux. Avec eux, j’avance pas à pas. Je valorise chaque progrès. Et quand il y a un échec, je montre que c’est une étape d’apprentissage, pas une défaite.

Ce que j’aime avec eux

Ce qui me plaît dans la formation des adultes, c’est la richesse des échanges. On apprend autant d’eux qu’eux de nous. Le vécu de chacun nourrit les discussions. On partage aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

🧑‍🎓 Former des jeunes : dynamisme et ludopédagogie

Avec les jeunes, nous avons affaire à une génération connectée, rapide, habituée à consommer de l’information à grande vitesse. Pour capter leur attention, la pédagogie doit être vivante, interactive, ludique.

Ce qui peut freiner l’apprentissage

• Leur besoin de stimulation constante : un PowerPoint classique ne suffit plus. J’utilise des quiz interactifs, des jeux numériques, des images à découvrir morceau par morceau en fonction des bonnes réponses… Il faut les faire jouer pour les faire apprendre.

• Leur franchise brutale : ce "manque de filtre", bien qu’utile pour créer un lien authentique, peut vite conduire à des débordements si le cadre n’est pas posé dès le départ.

Ce que j’apprécie chez eux

Leur énergie, leur spontanéité, leur envie d'apprendre sans pression. Avec les jeunes, on peut expérimenter, sortir des sentiers battus, créer des environnements d'apprentissage plus libres.

🎯 Une pédagogie sur-mesure… mais un même objectif

Former des jeunes ou des adultes, ce n’est pas choisir entre deux mondes. C’est adapter son discours, ses outils, son approche… mais avec une même intention : transmettre, faire grandir, et accompagner chacun sur son propre chemin.

C’est ça, la beauté du métier de formateur.

🙏 Merci d’avoir pris le temps de lire cet article jusqu’au bout.

👉 Et vous, avez-vous déjà formé ou été formé dans l’un de ces contextes ?Quelles ont été vos impressions ? Je serais ravi d’échanger en commentaire !

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Jérôme Saby Formateur & Consultant – Industrie & Insertion professionnelle (Formation-insertion-professionnelle)